Pourquoi ce blog ?

Bienvenue à tous les visiteurs de ce blog !

Par le biais de ce blog, je souhaite vous faire part de mes positions politiques (les poser à l’écrit) sur certains sujets qui me semblent cruciaux et/ou peu abordés (crise des banlieues, rapports Nord/Sud, Ecologie, Fiscalité…).
De plus étant bien triste de constater à quel point les individus ont tendance à démissionner chaque jour un peu plus de leur rôle de citoyen, pour préférer un simple rôle de travailleur/sur-consommateur, ce blog sera ma très petite contribution pour essayer d’informer, faire connaître mes positions et ouvrir un débat entre citoyens.
Par ailleurs, à travers les articles de ce blog vous verrez que : faire des propositions est essentiel pour moi, car critiquer c’est bien, mais proposer une alternative c’est mieux !
D’où le titre de ce blog : alternatives citoyennes. Au reste, le but de ce blog n’est pas tellement pédagogique, pour cela je vous renvoie notamment vers des liens très intéressants.
Enfin, vos contributions, remarques, points de vue et critiques (constructives) sont évidemment les bienvenues.
Petite remarque : j’aurais parfois tendance à forcer le trait et à tenir des propos corrosifs, ceci dans l’unique but de rendre la lecture de ce blog plus captivante.

Martin Besnier

jeudi 22 juillet 2010

I.)A.) Commerce, agriculture et faim dans le monde : pourquoi un milliard de personnes sous-alimentées dans le monde ?

A.) INTRODUCTION:

Selon la FAO (Food and Agriculture Organization of the United Nations), on comptait en 2009 plus de un milliard de personnes sous-alimentées de manière chronique à travers le monde. Un milliard de personnes qui mangent moins que les 2100 calories nécessaires par jour à un homme (ou que les 1800 calories nécessaires à une femme) pour éviter les carences nutritionnelles et pour pouvoir continuer à vivre en bonne santé. Un milliard de personnes qui ne mangent souvent qu’une seule fois par jour et qui ne peuvent penser à autre chose qu’à leur prochain repas. Un milliard de personnes qui mange en outre une nourriture bien souvent de mauvaise qualité ou bien peu diversifiée (faisant ainsi partie des victimes de la « malnutrition », encore bien plus nombreuses).

Mais attention. Il ne s’agit pas là de personnes souffrant de disette voire de famine, qui sont « heureusement » des épisodes conjoncturels liés le plus souvent à des catastrophes naturelles (sécheresse, inondations, séisme…) ou à des conflits. Non, ce ne sont pas là les petits enfants squelettiques aux ventres rongés par la faim, que nos médias en recherche d’images « spectaculaires » nous montrent parfois à l’heure du…diner.

Mais alors, qui sont ces personnes sous-alimentées ?
Paradoxalement, il s’agit avant tout d’individus vivant en zone rurale, et parmi eux principalement des agriculteurs ! Cependant on dénombre de plus en plus de personnes sous-alimentées en zone urbaine. Ces derniers ne sont souvent que d’anciens agriculteurs venus remplir les bidonvilles de certaines mégalopoles dans l’espoir d’un avenir meilleur (expliquant ainsi en grande partie le double phénomène mondial d’exode rural et de paupérisation urbaine).
Par ailleurs, les personnes sous-alimentées sont avant tout des femmes.
Les principaux foyers de sous-alimentation sont sans surprises l’Asie du sud-est (plus de 60% des personnes sous-alimentées) et l’Afrique sub-saharienne (plus de 20% des personnes sous-alimentées), qui comparativement à sa population totale est la région la plus touchée du monde.

Par ailleurs, selon une très sérieuse étude de la FAO, si l’ensemble des terres agricoles (disponibles et envisageables) étaient utilisées de manière optimale et durable (soit en partie dans le cadre d’une agriculture biologique) et si l’humanité toute entière suivait un mode de consommation raisonnable (en mangeant peu de viande notamment), nous serions en mesure de nourrir correctement environ 12 milliards d’êtres humains !

Aussi, la sous-alimentation n’est donc pas la résultante d’un manque de production à l’échelle mondiale. Bien au contraire, la production agricole des pays développés est souvent excédentaire et nous disposons de stocks plus ou moins volumineux ! Le problème principal, la cause « directe » de la sous-alimentation est donc la pauvreté et le trop faible pouvoir d’achat des plus pauvres.

Nous allons à présent exposer les causes structurelles de la sous-alimentation et dans un même temps émettre des propositions pour y mettre fin. Puis, nous présenterons les « fausses bonnes solutions » proposées par certains pour résoudre ce fléau.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire